Une cicatrice accable Tariq Ramadan
Placé en garde à vue le 30 janvier, Tariq Ramadan a été confronté à l'une des deux femmes qui ont porté plainte pour viol jeudi 1er février dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte pour "viols et violences volontaires". Selon le parisien, ce face à face n'a pas tourné à l'avantage de l'islamologue, qui aurait été mis en difficulté par une cicatrice identifiée par la plaignante sur le corps de celui qu'elle accuse.
Deux femmes ont porté plainte contre Tariq Ramadan: Henda Ayari et une autre femme présentée sous le pseudonyme de "Christelle". Cette dernière affirme avoir été violée en 2009 par l'universitaire, une version qu'elle a maintenue lors du face à face organisé ce jeudi. De son côté, Tariq Ramadan a reconnu une relation de séduction, entamée sur les réseaux sociaux et qui se serait achevée par une rencontre "d'une demi-heure" dans un hôtel de Lyon. Mais Tariq Ramadan a cependant nié tout acte sexuel.
Pourtant, le quotidien révèle que la défense de Tariq Ramadan serait mise à mal par l'existence d'une petite cicatrice évoquée par la jeune femme et que le prédicateur a reconnu avoir. Longue de trois centimètres, elle se situerait entre le sexe et le pli de l'aine, écrit France Info. Au bout de trois heures de confrontation, Tariq Ramadan a refusé de signer le procès verbal. L'autre victime présumée, Henda Ayari, a de son côté refusé la confrontation.
Après une ultime audition, la garde à vue de Tariq Ramadan a été levée et l'islamologue suisse de 55 ans a ensuite été déféré dans la nuit au parquet de Paris, qui entend ouvrir une information judiciaire dont les qualifications pénales n'ont pas été précisées à ce stade, a appris l'AFP de source judiciaire.
Deux de ses demeures ont été perquisitionnés.